En plus des éléments essentiels, votre contrat de travail peut contenir des clauses négociées avec votre employeur en vertu de la liberté contractuelle. Mais concrètement toutes les clauses ne peuvent pas y figurer, certaines sont mêmes interdites. Voyons dans le détail ce qu'il en est.
Le principe de liberté contractuelle veut que lorsque vous négocier les termes de votre contrat de travail, vous et votre employeur êtes par principe libres de faire figurer dans le contrat toutes les clauses sur lesquelles vous vous êtes mis d'accord.
Cependant, cette liberté n'est pas absolue car elle doit respecter d'autres principes, d'autres libertés tels que:
A retenir: Il est possible qu'une clause puisse restreindre vos droits et libertés fondamentales à la seule condition que ces restrictions doivent être justifiées par la nature de la tâche à accomplir et proportionnées au but recherché.
Ce type de clause se rapproche très fortement des sanctions dites pécuniaire et qui sont strictement prohibées.
Une clause du contrat ne peut pas prévoir la réduction de votre salaire en raison par exemple d'une faute de votre part. Il faut cependant retenir qu'une telle sanction est possible si vous avez commis une faute lourde c'est à dire que vous avez eu l'intention de nuire à votre employeur.
Le paiement des charges patronales incombe à votre employeur aussi une clause du contrat ne peut en aucun cas prévoir que le paiement pésera sur vous et non sur votre employeur.
Le raisonnement est semblable s'agissant d'une cotisation ou une contribution qui incombent à votre employeur, vous n'avez pas à en subir la charge. Vous recevez donc bien un salaire net, qui est votre salaire brut moins les charges sociales. Votre employeur se charge de payer les cotisations sociales et patronales.
La loi vous accorde des droits, vous ne pouvez pas y renoncer dans votre contrat de travail.
Voici quelques exemples de clauses de renonciation, strictement interdites:
La clause de non-concurrence, qui ne doit pas se confondre avec l'obligation de loyauté, a pour objet, après la rupture de votre contrat de tavail, de vous interdire d'exercer une activité concurrente à celle que vous exerciez avec votre ancien employeur.
Tout contrat de travail peut contenir une telle clause mais pour être valable elle doit répondre à trois conditions qui sont cumulatives:
Des exemples de clauses licites:
Des exemples de clauses illicites:
La clause de mobilité est la clause par laquelle votre employeur a le droit de modifier le lieu habituel de votre travail. Les déplacements temporairs en France ou à l'Etranger peuvent également être compris dans la clause de mobilité.
Cette clause s'avère être très utile pour votre employeur. Pour des raisons de services, elle lui donne ainsi la possibilité de vous "muter" dans un autre établissement.
Toutefois pour être valable, la clause de mobilité doit respecter des impératifs:
Enfin, votre situation personnelle, familiale ne peut pas être ignorée par votre employeur dan la fixation d'une telle clause de mobilité. Dans la même idée, votre employeur ne peut pas non plus faire une utilisation abusive de cette clause au regard de votre situation familiale, personnelle.
La clause de dédit formation est la clause par laquelle vous vous engagez à rester un certain temps dans votre entreprise en contrepartie d'une formation entièrement financée par votre employeur.
Si bien qu'en cas de départ anticipité, vous vous engagez également à
Il faut cependant noter que la clause est valable si les frais engagés par votre employeur sont supérieurs au montant de participation de votre employeur au développement de la formation professionnelle continue.
La clause d'exclusivité vient "renforcer" votre obligation de loyauté et de bonne foi puisqu'elle vous oblige à consacrer entièrement votre force de travail à votre employeur.
Mais cette clause est vivement critiquée car elle ne respecte pas votre liberté de travail. C'est pourquoi, pour être valable, la clause d'exclusivité doit: