Les entretiens d’embauche sont un moment de stress pour tous les candidats.Comment s’habiller, quelle posture adopter ? Ces questions sont légitimes et il ne faut pas oublier qu’un entretien ne s’improvise pas mais doit se préparer en amont.
Une autre question concerne aussi le fait de savoir qui sera le recruteur que vous aurez à convaincre en face de vous. Imaginez que ce recruteur soit une intelligence artificielle. Oui vous avez bien lu, pas une vrai personne mai bien une machine ayant une apparence humaine virtuelle capable de répondre à vos questions, rebondir sur ce que vous venez de dire et… décider si oui ou non vous serez recruté par l’entreprise que vous convoitez.
Cette idée, des DRH robot, pourrait relever de la science-fiction ne l’est pourtant pas, du moins dans certaines entreprises russes qui vont pouvoir expérimenter « Vera », avatar à l’apparence humaine d’une jeune femme. Cette machine, une intelligence artifiielle, utilise la reconnaissance vocale pour comprendre si le candidat correspond au type de profil recherché par l’entreprise et est capable de détecter s'il prononce des termes clés.
Ce prototype intéresse fortement les grands groupes, qui doivent faire face à de grand nombre de candidatures chaque année, pour déceler la perle rare. Il n’est pour l’instant pas déterminé pour quels genres de poste ce genre de solution serait utilisée : simplement les employés, les cadres également ? Il reste encore plusieurs questions à résoudre avant sa généralisation dans les entretiens des grands groupes.
Autre exemple, « Matilda » est développée par une université australienne. Cette « recruteuse » peut déterminer en 30 minutes quelles sont vos qualités, vos défauts et votre motivation. Durant un entretien avec ce petit robot, le candidat est filmé et ses gestes sont ensuite décryptés afin de déceler ce qu’il peut ressentir ou même savoir s’il ment ou non.
Il n’est pas question pour le moment de remplacer les recruteurs et les créateurs de ces moyens les présentent plutôt comme une aide pour l’humain, qui est toujours chargé dans le processus de prendre la décision finale du recrutement du futur salarié. Ces moyens rencontrent plusieurs critiques sur le fait que ces moyens seraient déshumanisant et ne pourraient comprendre que partiellement le profil d’un candidat. Leurs défenseurs avancent a contrario le fait que les machines pourraient corriger certains biais d’un processus de recrutement.
En effet, ces solutions digitales considéreront pareil deux candidats, sans tenir compte de leur nom, origine géographique ou sexe, par exemple. Ces recruteurs virtuels ne ressentent ni la faim ni la fatigue et un candidat aurait les mêmes chances d’être retenu quelque soit le moment de la journée où il a son entretien.
Quelques soient les issues de ces débats, il est vrai que les recruteurs mettent en place de plus en plus des nouveaux moyens de recruter leurs futurs employés. Aidées par exemple, par l’analyse de la personnalité des candidats, comme avec Precire un logiciel aux test réalisés sur internet, les ressources humaines évoluent pour trouver de nouvelles solutions.
Aujourd’hui, un recruteur peut ne pas se contenter de votre CV et aller chercher sur internet toutes les informations qu’il pourra avoir afin de mieux connaître le futur collaborateur qu’il aura en face de lui en entretien, à moins qu’il ne s’agisse d’un robot.