Les principales erreurs commises par les managers sont, à mon avis :
Pour illustrer les conséquences néfastes ou tout à fait positives de l'entretien annuel selon la manière dont il est mené, j'ai en tête de exemples tirés de mon vécu, que je trouve particulièrement parlants.
Dans le premier cas, le manager n'a pas su préparer, conduire ni restituer, comme il aurait dû, les entretiens qu'il a menés. Les seuls commentaires faisaient référence à des demandes d'augmentation et un manque de reconnaissance pécuniaire.L'insatisfaction des salariés n'a fait qu'être entretenue, voire augmentée. Le manager s'est senti impuissant face à une demande à laquelle il ne pouvait répondre que difficilement. Le service des ressources humaines et la Direction n'ont pas pu mettre en œuvre de plan d'actions, ni envisager de mobilité interne.
Dans le deuxième cas, le manager a parfaitement préparé, conduit et restitué ses entretiens annuels. Grâce à cela, il a pu identifier les souhaits et le potentiel d'un de ses collaborateurs et l'indiquer dans son compte-rendu.
A la lecture de celui-ci, la Direction a pu proposer une promotion à ce salarié, au lieu de recruter à l'extérieur, pour ce poste à responsabilité, un candidat qui ne connaissait pas l'entreprise. Ainsi, l'entreprise a accru la satisfaction et la motivation d'une équipe et optimisé les compétences, autant que le coût (en limitant le temps de formation d'un responsable). Bien entendu, cela n'a pas empêché la société d'embaucher une personne pour occuper le poste initial.
Les axes d’amélioration de l’entretien annuel
En théorie, j’estime qu’il n’y a aucun rapport entre les deux. L'entretien annuel doit vraiment être axé sur :
Conclusion
Il est difficile d’émettre un avis sur l’avenir de l’entretien annuel d'évaluation, mais j'ai tendance à penser que si les entreprises continuent à communiquer sur son utilité, à former sur la méthodologie de l'entretien et sur ses objectifs, alors il peut être un réel outil de progression et d'optimisation des ressources humaines.