L’entretien d’embauche vous réserve parfois des surprises, et il y a autant de types d’entretiens qu’il y a de recruteurs. Vous devez donc être prêt à tout et connaître les grandes méthodes utilisées par les recruteurs. Parmi celles-ci, l’étude de cas est une méthode qu’ils affectionnent, puisqu’elle permet de tester concrètement certaines aptitudes et compétences du candidat, et donc de limiter le risque d’erreur de recrutement. Après 22 années d’expérience dans les médias, dont plus de 16 ans passées en agence conseil, Arnaud est aujourd’hui à la recherche d’un emploi. Il revient ici sur un entretien qu’il a passé récemment, au cours duquel il a dû faire face à cette fameuse épreuve de « mise en situation ».
Souvent, j’ai le sentiment que les recruteurs cherchent la fameux « mouton à 5 pattes », "l'objet" manquant pouvant parfaitement s'emboîter dans le grand puzzle de l'entreprise et non le candidat dont le potentiel peut apporter une réelle plus-value au poste.
L'objectivité dans la manière de recruter en France n'existe pas de mon point de vue. On vous met dans une case et vous y restez, et lorsque vous voulez en sortir en postulant à d'autre types de postes, où le transfert de compétence existe, on trouve cela suspect ! Cette manière de faire sous certains aspects est en totale opposition avec certaines méthodes anglo-saxones.
Personnellement, je suis plus favorable à l’entretien d'embauche avec plusieurs interlocuteurs. C'est une dynamique qui me parait plus "vivante" et interactive. La parole tourne. Attention, il faut surtout ne pas se placer en tant que candidat « sur le grill », mais plutôt envisager l’entretien comme une réunion pro client/fournisseur. Attention toutefois aux pièges des désaccords qui peuvent surgir entre les différents recruteurs, situation dans laquelle le candidat se doit en principe de rester neutre.