Cette semaine, sur les réseaux sociaux, commence une nouvelle campagne de sensibilitation sur le harcèlement au travail, nommée : 1 femme sur 5.
Le défenseur des droits, autorité indépendante et représenté par Jacques Toubon, est l'initiateur de cette campagne contre le harcèlement sexuel dans l'entreprise. Le nom est donné en rappel d'une statistique, qui dit qu'une femme sur cinq serait victime de "violence de genre", au cours de sa vie professionnelle.
Le harcèlement dans l'entreprise peut prendre de multiples formes. C'est un sujet de préoccupation, dans lequel la prévention a une importance capitale.
A noter : Pour lutter contre toutes ces formes et plus spécifiquement le harcèlement sexuel, le défenseur peut être saisit, dont le travail est de veiller "au respect des droits et libertés " d'après l'article 71-1 de la Constitution.
Pour compléter cette nouvelle campagne, un concours de courts-métrage dénonçant le harcèlement en entreprise a été lancé. Les gagnants sont ceux du petit film : je tu nous vous elles.
Dans cette vidéo, visible ci-dessous, des témoins de harcèlement et leurs collègues parlent de ce qu'ils ont vécu tout en mimant le fait de se taire et de se murer dans le silence. Le fait de visibiliser le harcèlement est a priori un enjeu important, sachant que d'après une enquête IFOP, près de 30% des victimes de harcèlement n'en parleront jamais, quand moins de 25% font part de leur harcèlement à leur ou employeur ou direction. Au final, seulement 5% des cas seront portés devant la justice.