Pendant votre grossesse, le médecin qui vous suit détecte des problèmes médicaux. Ceux-ci peuvent être de divers ordres et sont susceptibles de perturber votre grossesse : menace de fausse couche, risque d'accouchement prématuré, cas de diabète gestationnel, hypertension sont autant de motifs qui justifient un repos obligatoire pour permettre à la femme enceinte de mener à bien sa grossesse jusqu'à son terme.
Estimant que votre état de santé menace votre grossesse, le médecin peut décider de vous prescrire un congé pathologique, vous obligeant à vous reposer, avant même la date prévue de début de votre congé maternité prénatal. Le congé pathologique peut être prescrit par le médecin à partir de la déclaration de grossesse, et ne peut excéder une durée de 14 jours, consécutifs ou non. Le congé pathologique prénatal ne peut être décalé après la grossesse.
L'obtention d'un congé pathologique est donc subordonné à l'accord d'un médecin. L'avis d'arrêt de travail est constitué de trois feuillets, dont un doit être remis à l'employeur et les deux autres à la caisse d'assurance maladie dans les 48 heures. Pendant le congé pathologique, la femme enceinte doit rester chez elle, comme dans le cadre de n'importe quel congé maladie.
Congé maladie post natal
Lors d'un congé pathologique prénatal, vous touchez des indemnités journalières au même titre que pendant votre congé maternité. Aussi, vous touchez environ 90 à 95% de votre salaire habituel. En revanche, le congé post natal ne donne lieu qu'à un versement égal à 50% de votre salaire de base, comme les congés maladie traditionnels.