Lorsqu’est née ma volonté de partir en congé sabbatique, j'étais salarié. Suivant ma convention collective, j'avais droit au congé sabbatique, possédant plus de dix ans d'expérience. La demande se déposait trois mois avant la date voulue, et l'employeur avait lui le droit de refuser le congé une fois. Dans mon cas, j'avais planifié un départ "effectif" en congé fin mars 2011, en prenant en compte de nombreux paramètres. (Affaires en cours côté professionnel, organisation matérielle du départ, cas des meubles, appartements, départ de ma femme, obtention des visas, des certificats médicaux, etc.).
J'ai prévenu ma hiérarchie dès la fin de l'été 2010, soit un peu plus de 7 mois à l'avance, en toute transparence. J'avais passé plus de 13 ans dans cette entreprise et il me semblait normal de tout faire pour que tout se passe au mieux. Cela me permettait aussi de me prémunir d'un éventuel, mais peu probable dans mon cas, premier refus.
Peu avant la fin de mon congé sabbatique, j'ai décidé de poursuivre cette expérience de vie à l'étranger, et j'ai donc démissionné, tout simplement. Les difficultés, ce sont celles rencontrées lorsqu'on prend un nouveau départ sur le plan professionnel, dans un tout autre domaine que celui où l'on exerçait auparavant. (Se faire connaître, se faire un réseau, etc.). En y ajoutant le fait de le faire dans un pays étranger avec la difficulté de la langue. Pour l'instant, ça semble progresser dans le bon sens.
Mon conseil, ce serait de bien préparer longtemps en amont ce congé. De vraiment identifier les raisons qui vous poussent à envisager cette pause. De ne le prendre que si on a une idée précise de ce qu'on veut en faire. De ne pas hésiter à prévenir votre hiérarchie longtemps en amont. Elle vous aidera non seulement à préparer votre départ, mais aussi votre retour. Et surtout de ne pas avoir peur de tenter l'expérience !