Après la taxe à 75% sur les hauts salaires, après l'allongement probable de la durée de costisation des retraites, François Hollande s'apprêterait à ajuster et indexer le salaire des membres du gouvernement au salaire moyen des français. Mesure populiste pour regagner son electorat ou véritable révolution dans l'univers politique. En effet, suite à sa prestation mi figue mi raison face à David Pujadas sur France 2, le gouvernement s'apprêterait à mettre en place une réforme sans précédent pour reconquérir la confiance des français. Le gouvernement de Jean Marc Ayrault serait sur le point d'adopter une mesure visant à indexer le salaire des ministres sur le salaire moyen français. Si le projet était validé, il marquerait un tournant dans l'histoire des élites françaises.
Dans un pays en pleine tourmente, où le chômage ne cesse d'augmenter, cette mesure serait-elle un acte de désespoir pour un gouvernement à la dérive ? Hier soir, invité du journal de France 2 animé par David Pujadas, le président de la République n'a cessé d'utiliser un vocabulaire "guerrier" pour étayer ses propos et montrer sa détermination à redresser le pays, malgré les vents contraires. "Je suis en ordre de bataille, c'est une bataille que je mène..." Cette mesure, si elle venait à passer, serait l'annonce fracassante dans une guerre contre le chômage et un signe fort de solidarité envoyé aux français.
Engagné dans un choc de "simplification administrative" , le président aurait eu cette idée au sortir de l'émission bien qu'elle aurait été en débat depuis un certain temps.
Pour réduire le budget de l'Etat et montrer aux français que tout le monde est dans le même bateau, François Hollande souhaiterait imposer aux ministres une division par quatre de leur salaire et leur indexation sur l'amélioration du pouvoir d'achat des français durant la fin de son quinquennat. D'un salaire d'environ 9 940€ brut par mois, les ministres devraient s'habituer à une nouvelle rémunération d'environ 2 410€ brut par mois (soit le salaire moyen français) si la mesure devait passer. Ainsi, un ministre gagnerait autant que monsieur tout le monde et verrait sa rémunération liée à l'effectivité des mesures politiques en faveur du pouvoir d'achat.
A noter toutefois, que pour le moment, les avantages alloués aux membres du gouvernement demeureraient : leurs logement de fonction resterait pris en charge par l'Etat, tout comme le véhicule de fonction avec chauffeur, et le quota de déplacement aérien est bien maintenu.
Si elle était validée, cette mesure serait une véritable bombe dans l'univers politique et surtout une nouveauté mondiale.
Des membres de l'opposition sont effarés par cette annonce : "Cette mesure, si elle devait être votée est invraisemblable. En plus des citoyens français, c'est tout le camp socialiste qu'il risque de se mettre à dos. Je crois que le président ne mesure pas l'impact d'une telle mesure, si elle venait à être validée. On baigne dans le populisme le plus profond"
"La majorité tente un acte désespéré pour masquer les failles de sa gouvernance, c'est pitoyable," déclare quand à lui un proche.
Les ministres ont bien évidemment refusé de commenté cette mesure qui pour le moment n'est qu'une rumeur. mais anonymement certains ont réagit positivement : "Je suis prêt à réaliser ce sacrifice, pour montrer aux français à la fois notre solidarité mais également notre détermination à faire tout ce qui est en notre possible pour relancer la croissance, et inverser la courbe du chômage. Il est normal de lier notre rémunération au destin des français "
"Dans le secteur privé, nous appliquons déjà ce genre de mesure. La rémunération, notamment variable, du patron est indexée sur les performances et les bénéfices de l'entreprise. Je ne vois pas pourquoi il n'en ferait pas de même pour les membres du gouvernement. J'ai voté Sarko en 2012 mais je salue Hollande s'il parvient à faire voter cette mesure" déclare un chef d'entreprise dans le secteur internet.
"Beaucoup de déclarations pour pas grand chose. on a vu avec la taxe à 75% que le gouvernement avait dû reculer. J'attends donc de voir la mesure être votée avant de me réjouir. Mais en théorie je ne trouve pas l'idée absurde" affirme prudemment un boulanger.
Attendons donc des précisions dans les jours à venir.
(Ceci est un poisson d'avril...)