Vous avez toujours rêvé de faire le tour du monde, de partir pour un an visiter d’autres cultures et découvrir d’autres langues, mais vous avez peur de quitter votre emploi ? Voici votre solution : le congé sabbatique.
Si vous voulez bénéficier du congé sabbatique il faut remplir un certain nombre de critères cumulatifs avant de pouvoir déposer votre demande auprès de votre employeur.
Le salarié doit envoyer sa demande par lettre recommandée avec accusé de réception à son employeur. La demande doit être envoyée au moins 3 mois avant la date envisagée. Dans la demande, il faut préciser obligatoirement la date du départ mais aussi la durée du congé, qui doit être entre 6 mois et 11 mois.
L'employeur doit répondre également par lettre recommandée avec accusé de réception (LRAR). Il a 30 jours pour rendre sa réponse au demandeur. Passé ce délai, le silence de l'employeur vaut acceptation. Il y a trois réponses différentes : l'acceptation, le report et le refus d'accorder le congé sabbatique.
Le report du congé sabbatique.
Le refus d'accorder le congé sabbatique.
Il faut savoir que le congé sabbatique n'est pas rémunéré. En effet, le contrat de travail est suspendu pendant toute la durée du congé, et par conséquent le salaire n'est plus reversé. Cependant, le salarié peut demander une indemnité compensatrice pour tous les jours de congés payés qu'il n'a pas pris. Le salarié peut cumuler sur les 6 dernières années pour reporter des jours de congés à son départ en congé sabbatique.
Au terme du congé l'employé retrouve son emploi tel qu'il était ou un emploi similaire, et il est important de préciser que la rémunération doit être équivalente à celle qu'il percevait avec son congé sabbatique.
Le congé sabbatique peut vous permettre de prendre du temps pour découvrir le monde et de vous déconnecter de la réalité quelques mois avant de vous remettre dans le bain du monde du travail. Par ailleurs, il est possible de continuer à percevoir une rémunération en exercant une autre activité tant que les obligations de loyauté et de non-concurrence sont respectées.