Protéger les salariés face aux nouveaux risques
Quelles ont été vos principales motivations pour proposer ces amendements visant à faire reconnaitre le burn out comme maladie professionnelle ?
Que pensez-vous de la formule qui lui est attachée « Le mal professionnel de notre siècle » ? Quelles sont les principales causes, selon vous, de ce « mal » ?
Aujourd’hui, quels sont les moyens pour un salarié victime de burn out de faire reconnaitre son état ? Bien plus, quelles sont ses chances de voir ses demandes reconnues ?
Actuellement, il existe une procédure complémentaire devant le comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles. Quelles sont les principales difficultés rencontrées par le salarié qui engage cette procédure ?
Pourriez-vous nous présenter les grandes lignes de vos amendements au projet de loi sur le dialogue social ?
Mise en situation : Demain, le burn out est reconnue comme maladie professionnelle. Qu’est-ce que cela change concrètement pour le salarié victime ? Ses démarches sont-elles simplifiées ? Ses chances de voir ses demandes reconnues sont-elles plus élevées ?
A travers ces amendements, quel rôle donnez-vous au médecin du travail et à l’inspecteur du travail ? A quel moment le salarié victime peut-il se tourner vers eux ?
Actuellement, les congés pris pour burn out sont pris en charge par l’assurance maladie. Si le burn out est reconnue comme maladie professionnelle, ce sera alors à la branche accident du travail et maladie professionnelle de la sécurité sociale de le prendre en charge. En quoi est-ce une mesure forte selon vous ? Cela va-t-il modifier le rôle et les obligations de sécurité de résultat de l’employeur ?
Si vous deviez être salarié en entreprise, quel métier choisiriez-vous ? Auriez-vous une pensée, une anecdote pour les salariés ?